L’UNSA BPCE tient à manifester sa solidarité et son total soutien au secrétaire du CHSCT en particulier face à cette accusation.
Concernant le cas du SGDJ en 2015, en aucun cas l’UNSA ne s’est désintéressée de la situation de mal être de certaines personnes de cette Direction. L’UNSA BPCE est convaincue que la recherche d’une solution amiable, préalable, et concertée avec tous les acteurs concernés par ces sujets de RPS aurait moins perturbé les collaborateurs de cette direction, qui aspirent désormais à un peu de calme.
L’UNSA BPCE rappelle que lors de la réunion du CHSCT du 7 décembre 2015, concernant l’arrêt maladie de la secrétaire du CHSCT alors en exercice, les élus UNSA avaient déclaré penser « que cet arrêt de travail est étroitement lié à l'exercice de son mandat au CHSCT, c'est-à-dire étroitement lié au comportement de certains participants à cette instance ». L’UNSA BPCE sera extrêmement vigilante à ce que de tels agissements ne se reproduisent pas.
Le cas individuel évoqué par un élu du SNB lors de la réunion du 28 mars 2017 est bien connu des élus UNSA et du Secrétaire du CHSCT en particulier. Ce cas avait d’ailleurs été porté à la connaissance de la DRH par les élus de l’UNSA, à l’occasion d’une enquête précédente. Et lorsqu’il a été questionné lors de cette réunion, l’élu du SNB a été incapable d’expliquer quand et comment il avait obtenu des éléments nouveaux concernant cette personne.
L’UNSA
BPCE a bien noté que le SNB avait indiqué n’avoir pas souhaité communiquer plus
tôt « pour ne pas être suspecté d'instrumentaliser des demandes d'enquêtes en
période d'élections professionnelles ». L’UNSA BPCE ne peut qu’encourager le
SNB à poursuivre dans cette voie, même en dehors des périodes d’élection.
Les
enquêtes sont utiles et nécessaires surtout en cas de danger grave et imminent.
Mais
il faut faire preuve de discernement. Elles sont à manier avec précaution et la
dernière en date en est une parfaite illustration, au regard de ses
conséquences sur plusieurs salarié(e)s du service concerné. Une enquête peut
avoir pour effet d’accroître et d’exacerber les tensions au sein d’une équipe
en focalisant l’attention sur elle, et ainsi de mettre mal à l’aise tous les
salariés de l’équipe concernée. L’UNSA BPCE
continuera donc de privilégier son mode d’action fondé sur le dialogue.