Voilà ce qu'on pouvait voir ce matin sur l'intranet du groupe.
Les salariés du Crédit Foncier apprécieront sans doute de voir qu'ils sont à l'honneur avec "la saga de l'été" !
Mais c'est peut-être un peu tard, hélas, pour mettre en valeur une entité qu'on s'apprête à démanteler...
Si la direction a un minimum de décence, elle devrait faire retirer immédiatement ces informations du portail.
mardi 10 juillet 2018
jeudi 5 juillet 2018
Tract du 5 juillet
Télétravail :
merci aux grévistes de la SNCF !
Rappel : en juillet 2017 un accord
a été signé sur les conditions de vie au travail, incluant un pilote d’un an
sur le télétravail. Pour ce pilote, la direction a choisi le service de la
DRCCP également pilote sur les nouveaux espaces de travail. Premier bilan au
bout de 6 mois : pas un seul télétravailleur. Il a fallu qu’on évoque, en
coulisses, l’éventualité d’une dénonciation de l’accord (qui comportait
heureusement d’autres volets, plus importants aux yeux de la direction) pour
qu’on avance un peu. Aujourd’hui, le pilote est en cours, sur quelques
télétravailleurs. Mais « par chance », un événement inattendu est
venu donner un bon coup d’accélérateur !
Le tortillard de la direction vers une
voie de garage
L’UNSA BPCE avait signé l’accord avec
l’espoir que la direction le mettrait en œuvre de manière loyale. Neuf mois
après, il y avait de quoi en douter. Conduit à reculons, le pilote donnait
l’impression que tout avait été fait pour qu’il soit un échec. Les salariés
concernés eux-mêmes ne se bousculaient pas pour tester le télétravail, rebutés
par les différentes contraintes, notamment financières.
La grève remet l’accord sur les rails
Comme par magie, la grève SNCF
a tout changé. Les mesures d’assouplissement prises par la direction pour
faciliter la vie des salariés lors des jours de grève ont permis à tous de se
rendre compte que le travail à domicile, à distance, n’est pas si complexe que
cela à mettre en œuvre ! Pas besoin d’avenant au contrat de travail, pas
besoin non plus de diagnostic électrique, dans le cadre de mesures
« exceptionnelles ». Il suffit finalement de demander une clé RSA,
d’obtenir l’accord du n+1, et ça
fonctionne. Et cela ne concerne pas que des cadres équipés de portables !
Des technicien(ne)s ont pu bénéficier de prêts de portables afin de pouvoir se
mettre en situation de « travail à distance exceptionnel » ! Alors
pourquoi procéder différemment, demain, pour mettre en place un vrai
télétravail ?
Le télétravail prêt à passer en mode
TGV
Les
fausses barbes techniques, juridiques et autres ne sont plus à l’ordre du jour.
Le pilote qui devait se dérouler sur une seule direction, dans des conditions
très contraignantes, se déroule en ce moment même, à grande échelle, dans
toutes les directions de BPCE et à tous les niveaux, lors de chaque jour de
grève. La direction n’a plus qu’à faire
un bilan quantitatif sur les charges exercées sur les serveurs utilisés dans le
cadre du télétravail, et à demander au management des remontées qualitatives
sur ce pilote grandeur nature. Le moment est venu d’accélérer le mouvement et
de prendre le train du télétravail, déjà bien en marche chez tous nos concurrents.
Nous comptons sur le nouveau chef de
gare !
Nous ne
saurons sans doute jamais le fin mot de l’histoire, mais ce n’est sans doute
pas un hasard si le télétravail n’a jamais pu être mis en place. Il est clair
aujourd’hui que l’ancienne direction n’a jamais eu l’intention d’étendre le
« pilote ». Mais par chance (peut-être) pour les salariés de BPCE SA,
la direction a changé. Et même si la
grève de la SNCF a été une véritable galère pour beaucoup, elle aura
peut-être le mérite de faire éclater au grand jour une vérité que nous ne
cessions de rabâcher depuis plusieurs années : les salariés de BPCE SA
sont mûrs pour le télétravail.
Les salariés de BPCE SA comprendraient mal qu’on leur impose un
statu quo en la matière dans les mois qui viennent, avec un nouveau dirigeant
venant d’une entreprise où le télétravail est mis en place à hauteur de deux
jours par semaine. L’UNSA BPCE n’en demande pas tant (du moins dans un premier
temps)… mais entre rien et deux jours par semaine, il y a sans doute un juste
milieu à trouver. Et rapidement car les salariés, bien conscients du retard
pris sur nos concurrents en la matière, ont suffisamment attendu.
Monsieur MIGNON, puisque vous venez d’arriver, c’est l’occasion de
nous rencontrer, de discuter concrètement d’un sujet aujourd’hui très sensible
pour les équipes de BPCE SA et de rouvrir rapidement une négociation sur le télétravail
afin de corriger ce qui apparaît comme une anomalie dans une entreprise qui se
veut le fer de lance de la transformation digitale du groupe
mardi 3 juillet 2018
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